Regard de coach
L’organisation des entreprises murit lentement. Le terme à la mode est « agilité », du projet agile au management agile… Derrière les mots, se cachent d’autres réalités !
S’il est parfaitement compris qu’aujourd’hui, le modèle pyramidal est le plus simple et le plus rapide à mettre en œuvre, il s’avère aussi être le moins productif. Pourtant l’héritage culturel est toujours présent et s’en départir nécessite une remise en question du dirigeant.
Le modèle matriciel qui a grandi avec les grandes entreprises et des managers garants des processus, connait aussi ses limites humaines. Stress excessif, manque de sens, baisse de motivation et de créativité sont au rendez-vous lorsque ce modèle est poussé aux limites du « Lean Management ».
Tout dirigeant rêverait de fonctionner en modèle start-up ! Dans cette organisation, du moins à ses débuts, chaque collaborateur est porté par le sens. C’est le modèle le plus productif (sur le plan humain).
L’organisation portée par le sens est plus complexe à appréhender car c’est un changement de paradigme culturel. Dans une start-up, l’entreprise nait avec cette organisation de manière intuitive.
On parle d’entreprise libérée… Derrière ces mots, se dissimule une organisation complexe qui fonctionne en réseaux multiples portés par un sens partagé. C’est ici qu’intervient la notion de leadership circulant que nous expliquons à nos futurs ingénieurs de CentraleSupelec.
Le leadership est la fonction d’un système qui consiste à stimuler et cadrer une équipe vers un but donné. Dans les entreprises « classiques », cette fonction est souvent accolée au leader, au « chef ».
Dans l’entreprise portée par le sens, cette compétence doit être à la portée du plus grand nombre de collaborateurs possibles. Si certains d’entre nous ont cette aptitude naturellement du fait du chemin de vie, elle peut aussi s’apprendre au même titre qu’une langue étrangère.
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